Privilégier les ressources renouvelables locales et fermer, dans la mesure du possible, les cycles de ressources de nutriments et de biomasse.

Que ce soit en production végétale ou animale, l’agriculture interfère dans plusieurs cycles naturels comme le cycle des nutriments (azote, phosphore, potassium, souffre…), le cycle du carbone ou encore le cycle de l’eau. En agriculture, ces cycles peuvent être ouverts via la production agricole qui exporte les nutriments contenus dans les produits animaux et végétaux. En plus de ces exports, ces cycles peuvent être également être ouverts lorsque des éléments quittent la parcelle agricole via divers processus comme l’érosion, le ruissellement, la lixiviations des nutriments vers les nappes, la volatilisation générant ainsi une pollution de l’air et de l’eau. Au niveau du carbone, une trop faible restitution de matières organiques au sol peut causer une baisse importante des teneurs en matière organique des sols et des pertes de fertilité.

Ce principe consiste donc à favoriser les pratiques permettant un meilleur recyclage et un meilleur bouclage de ces cycles afin de limiter les pertes vers l’environnement et de réduire le recours aux intrants. Les leviers d’amélioration sont applicables à l’échelle de la parcelle agricole, au niveau de l’exploitation ou encore au niveau du territoire impliquant ainsi une collaboration entre agriculteurs pour une meilleure gestion des ressources naturelles.